© Télé 7 Jours la science veut nous rendre beaux enquête– Explications : Docteur POIGNONEC chirurgien esthétique à Paris

Dans une société de l’image, l’apparence ne doit pas être trompeuse, mais la plus naturelle possible. Plus légère que la chirurgie, le recours à la médecine esthétique se démocratise auprès des femmes et des hommes.

La science veut nous rendre beaux

Enquête. Dans une société de l’image, l’apparence ne doit pas être trompeuse, mais la plus naturelle possible. Plus légère que la chirurgie, le recours à la médecine esthétique se démocratise auprès des femmes et des hommes.
A 57 ans, Sharon STONE a fait sauter un tabou : celui du recours assumé à la médecine esthétique, en devenant l’égérie d’une marque spécialisée dans les injections anti-âge. Aujourd’hui, grâce à des techniques de moins en moins invasives, cette quête de perfection fait de plus en plus d’adeptes.

Gels bio et greffe de barbe

Cette cosmétique dite « anti-âge » (un marché en progression de 5,8 % en France l’an dernier) surfe d’abord sur le succès du Botox®. Mais d’autres manipulations, comme l’application d’acide glycolique et, surtout, les techniques de lifting sans chirurgie, ont le vent en poupe. Au récent salon des professionnels du secteur, l’IMCAS, les nouveautés explosaient, notamment dans l’univers des gels injectables et, désormais, biodégradables. « Les traitements sont de plus en plus légers et moins coûteux, explique Benjamin ASCHER, directeur scientifique du congrès. Et puis on peut continuer à travailler, ce qui facilite les choses. » Même les hommes s’y mettent : aujourd’hui, chez les messieurs, c’est la greffe de barbe qui fait fureur. En matière d’esthétique, hommes et femmes soignent aussi leurs mains, luttant contre les taches brunes avec la lumière pulsée, le laser ou la cryothérapie, méthode économique, mais douloureuse.

De la peau “imprimée” en 3D

Mais la révolution la plus folle vient de l’impression 3D. La société française Poietis est aujourd’hui la seule au monde à pouvoir reconstituer de la matière vivante. En reproduisant par empilement de couches des tissus biologiques, cette innovation permet de s’affranchir de tests sur les animaux, interdits en Europe depuis 2013 pour les produits cosmétiques. Mais pourrait également redonner une seconde jeunesse à des tissus humains abîmés. Pour être tout à fait bien dans sa peau…

L’avis de L’expert Sylvie POIGNONEC :

« Aujourd’hui, les prix ont baissé et les clients pensent qu’ils peuvent améliorer leur apparence et que cela aura un impact sur leur réussite professionnelle. Les injections de certains produits peuvent permettre ainsi d’avoir l’air moins sévère. »