Les prix de chirurgie esthétique et de médecine esthétique se sont adaptés à la demande et ne sont plus dissuasifs.

Désormais on parle de la chirurgie, médecine esthétiques avec autant de liberté qu’on le faisait jadis pour vanter le dernier cosmétique révolutionnaire. La chirurgie esthétique n’est plus un tabou, ni un luxe réservé à une certaine élite. D’ailleurs les prix se sont adaptés à la demande et ne sont plus dissuasifs.

Si 9 femmes sur 10 avouent vouloir changer quelque chose dans leur physique, on peut dire que des femmes ont déjà franchi le pas tandis que près d’une sur deux serait prête à le faire.

Les hommes aussi veulent paraître beaux.

Pour preuve, la publicité qui se taille une belle part de marché avec les cosmétiques « au masculin » car il n’est plus question que Monsieur emprunte la crème de Madame ! Tout simplement parce qu’elle ne lui est pas adaptée.

Pour paraître plus alerte, l’homme en vient à se teindre les cheveux, à faire intervenir la chirurgie ou la médecine esthétique sur son visage. Il cède de plus en plus à l’attrait des « potions magiques » pour avoir un ventre plat ou des abdominaux « top définition », sans avoir à lever le petit doigt.

– il lui suffit de s’en enduire et de dormir : la publicité démontre que la formule profite de la nuit pour réduire ses poignées d’amour de 2 cm en 4 semaines !

Hugh Laurie (l’interprète de Dr House), lui, fait la réclame d’une crème anti-âge visant la catégorie des hommes des 40-50 ans…

L’apparence, le Moi, prennent de l’importance :

Les hommes et femmes font du sport pour rester jeunes le plus longtemps possible, pour se muscler mais aussi prendre soin de leur santé. Tout comme ils ont recours à la chirurgie esthétique pour gommer certains signes du vieillissement, pour corriger ce qu’ils considèrent comme un défaut ou pour se sentir mieux dans leur tête et dans leur peau…

Au Brésil, la chirurgie plastique s’exhibe !

Contrairement à la France où la plupart des gens portent encore un regard moralisateur sur celui ou celle qui cherche à plaire ou à se plaire en recourant aux injections ou au bistouri. Cependant, dans nos contrées, le corps est camouflé sous un manteau aux couleurs ternes en grande partie de l’année. En revanche, au Brésil, le corps s’expose au soleil et à l’air marin, épanoui et généreux, que ses courbes et ses formes soient d’origine ou pas !

Dans ce pays, les banques proposent des crédits spécifiques pour les opérations de chirurgie ou de médecine esthétiques, et tout le monde peut y avoir accès !

Là-bas, l’augmentation mammaire et la liposuccion sont déductibles des impôts sur le revenu ; c’est l’administration fiscale elle-même qui le dit : les interventions esthétiques sont un enjeu pour la santé physique et mentale – et il n’est jamais trop tôt pour commencer.

Aux États-Unis, aucune culpabilité !

On se fait du bien à l’âme et on le dit ! D’ailleurs, la célèbre série américaine Nip/Tuck relate la vie mouvementée du cabinet de deux chirurgiens esthétiques à Miami entre botox® et liposuccions. Ils personnalisent les corps comme on le ferait pour la carrosserie d’une voiture…

Mais petit à petit notre mentalité européenne évolue et l’hexagone grignote des échelons. Sa place reste néanmoins loin derrière les États-Unis et le Brésil qui occupent la pole position du classement mondial de la chirurgie esthétique. La Corée du Sud et la Russie sont, elles aussi, en train d’émerger.